Je profite de mon dernier post sur BASURAMA pour me “souvenir” d’un projet que j’avais fait avec eux: IMAGE REMIX. En fait, BASURAMA ne s’occupe pas que de ramasser des déchets. Ils travaillent aussi sur le recyclage en sens plus ample. Il s’agissait ici de réutiliser une image: plusieurs artistes ont travaillé pour réinterpréter une photo de GETTY IMAGES et en profiter pour en faire quelque chose d’autre, en détournant le sens initiale de l’image (ci-dessus ce que j’ai fait). Je trouve que cette tendance de réutilisation, qui touche sensiblement les sujets des droits d’auteurs et des creative commons, est très intéressante et que quelque part met en cause la vielle problématique de la page blanche de l’artiste.
On n’invente rien, mais on modifie un peu tout…
En un seul mot: DETOURNEMENT.
Une ideès très chère aussi à OzCollective qui detorunent, par exemple, des parapluies.
L’expo a tourné pas mal en Espagne, dans des musée dont je me souviens pas le nom, sauf pour le très beau KURSAAL de San Sebastien (projet de l’architecte Rafael Moneo) ou a été realisée la vidéo ci dessous.
Category: ART
J’aime beaucoup les gens de la poubelle
Cela fait longtemps que j’avais envie de l’écrire: j’aime beaucoup Juan et ses copain de la poubelle. Juan López-Aranguren Blázquez est un des membres de BASURAMA, un collectif artistique espagnol qui travail sur les processus de production et la conséquente production de déchets dans la société actuelle. Ils proposent ainsi une recherche très intéressant dans le domaine de la création artistique liée au thème de la poubelle. Je vous invite à faire un tour sur leur site (aussi en anglais) et de regarder tous ce qu’ils font. Ils se permettent d’installer sur une plage un mur de poubelle Tu es ce que tu jette et de faire subventionner par le ministère le projet Publicité de merde | vous jetez presque tout ce que vous achetez. Dans ce dernier projet, ils proposent des panneaux publicitaires remplis de poubelle. Ainsi, les objets que la publicité nous a invité à acheter reviennent, une fois jetés, pour s’annoncer de nouveau dans le métro, comme des cadavres désormais inutiles (photo ci-dessus).
En fin, je trouve tout ça plus que beau.
I LOVE BASURAMA
Mais surtout, Juan est avant tout un de mes meilleurs ami, avec qui j’ai eu la chance de partager l’année Erasmus à Paris. Pour le dire avec ses propres mots, on a des promenades nocturnes dans Paris à raconter, avec des bouteilles de vin vide(ée)s dans nos ventres, et des discussions sur l’amour tenues par terre dans un Marais désert, que je ne soulèverais pas ici…Je peux juste vous conseiller, pour sentir un peu de ce gout que je ne peux que adorer, d’aller chercher la traduction en français de cette phrase de Manuel Vicent dans Mitología:
Juan les a trouvé un matin a coté de son petit dej: son père lui démontrait avec cette citation d’avoir compris ce qui se passait dans nos nuits parisiennes…quelque part…
C’est pour tout ça que aujourd’hui le fait de monter un projet avec Juan e Domenico à Paris prend des proportions qui vont largement au delà de nos projets artistiques… Alàlà je suis sentimental….
Eh bien le projet en question c’est le SPERMOLA PARIS, un projet MEIPI+BASURAMA en collaboration avec ArsLonga, dont je vous laisse une petite description, si vous êtes intéresses:
Spermola Paris est une intervention artistique qui se situe dans les domaines de la durabilité, de l’écologie créative, de l’innovation technologique et l’expérimentation artistique. Pendant une semaine, des déchets récupères dans la ville de Paris (chaises, armoires, ordinateurs, …) sont exposé comme des œuvres d’art dans une galerie. Les visiteurs sont en suite invités à venir récupérer les objets qui les intéressent et à en ramener des autres dont il ne se servent plus. Cette démarche dynamique et souvent dépaysant pour les visiteurs, engage le questionnement et l’expérimentation de démarches participatives et de la création collective, en partant d’une provocation écologique et sur la société de surconsommation. Spermola prétend aussi focaliser la réflexion sur la valeur artistique d’un objet récupère et ayant déjà été utilisé par quelqu’un, qui possède donc une histoire et qui le rend, à différence d’un objet neuf, une pièce unique et vivante.
Pendant l’exposition, une plateforme web permettra aux citoyens d’annoncer, sur un plan interactif et participatif, les objets dont il veulent se défaire. Par la suite, ce plan restera actif afin de créer une véritable plateforme d’échange d’objets. Ce service fonctionnera comme catalyseur des dynamiques sociales et générateur de relations dans l’espace physique de la ville à partir d’un espace virtuel sur le web. Le projet SPERMOLA sera accompagné d’une série d’atelier thématiques et pratiques sur les sujets de la geolocalisation et de la création en rapport aux problèmes des déchets dans la ville.
bLED
“Les fleurs sont les esprits des plantes
I fiori sono le anime delle piante
Chi sono?
Un fiore-lampada
Nel vento
Ecco la nostra proposta per il concorso Progetti di Luce 2008.
Ho lavorato a questo progetto insieme al mio professore Jacques Louis Famery, designer-architetto, autore dell’abbastanza famosa sedia Kaleidoscope. Ecco il testo di presentazione al concorso:
bLED (in francese “cerale”) riunisce con semplicità ed elegenza forme naturali, risparmio energetico, versatilità.
Come una spiga di grano, puo’ aprirsi con manipolazioni semplici ed immediate. Tre diffusori di luce, la cui forma ricorda forse quella di una foglia, si avviluppano attorno un Tubo Led verticale a basso consumo.
I diffusori, composti da una leggera struttura di aste flessibili e un rivestimento in textile traslucido, possono essere spostati tramite un semplice gesto grazie a tre barrette che sporgono all’estremità superiore della foglia.
La configurazione è libera, aperta per un massimo di efficienza luminosa oppure chiusa per una luce dolce e soffusa. Le tre foglie creano sovrapposizioni di ombre sempre nuove, giochi di pieni e vuoti, la loro interazione crea una magia relazionale che rende l’oggetto vivente.
Il basamento ed il Tubo Led sono concepiti indipendentemente dalle foglie, che possono essere intercambiate tramite un sistema di fissaggio intuitivo. Questo apre molteplici possibililità di personalizzazione a seconda delle preferenze e degli usi, e permette inoltre di cambiare nel tempo i colori, le luci, le atmosfere.
bLED proporre un sistema di filtraggio della luce tramite tre elementi distinti e independenti che sviluppano delle relazioni, e questo rende possibili una flessibilità d’uso, di forme e di cambiamento altrimenti impossibili.
Le fils du patron et le fils de l’agriculteur
Il y a 4 ans, dans une soirée, j’ai connu Gaëtan Kohler.
Moi déjà architecte, lui encore étudiant à l’époque.
A part nos “échanges architecturales” (tous ceux qui ont des amis architectes savent ce que ça veut dire passer des heures à les entendre parler d’architecture), ce que j’ai le plus retenu de ce soir c’est un détail mignon: Gaëtan se définissait, parlant de ses origines, comme “le fils du patron”, son père étant un industriel (du textile je crois). Moi j’ai grandi à la campagne, mon père est agriculteur et il élève encore aujourd’hui des cochons pour en faire des jambons. Je réfléchissais ce soir avec un petit sourire que, à part nos origines très différentes, moi et Gaëtan on se retrouve aujourd’hui non seulement à partager beaucoup d’intérêts et de rêves sur l’architecture et sur la vie, mais aussi à travailler, depuis pas longtemps, dans la même agence d’architecture HDA.
Quand la mixité sociale n’est pas que du bla bla bla…
A part ça, on mange aussi parfois ensemble les jambons dont j’ai parlé et on a fait un concours ensemble qui s’appelle “la peau de la lune” (avec, aussi, Marco Riccobelli e Domenico Di Siena).
C’est juste pour lui faire un peu du pub, c’est que j’aime beaucoup ce qu’il font, lui et ses collègues de Oz Collective. Gaëtan est aujourd’hui architecte, il a gagné plusieurs concours, parmi lesquels le très connu Advanced Architecture Contest, et il est co-auteur, avec Alexandre Pachiaudi, du superbe Abri n°177, affiché dans l’image ci-dessus, qui a était exposé dernièrement à Paris à la galerie Filles du Calvaire.
Enfin, surtout, il est aussi auteur du plus beau commentaire de ce blog…
THE BIG REAL
Nell’ambito della manifestazione “Notte Blu, sorgenti di not(t)e” organizzata a Porto Potenza Picena il 2 Agosto 2008 dall’associazione culturale La ciurma abbiamo realizzato THE BIG REAL, un’opera che espone quindici pannelli contenenti frasi tratte da messaggi SMS.
Oltre all’esposizione di altre produzioni di artisti locali, la serata prevedeva una notte di concerti, fra i quali lo spettacolo dei Rezophonic.
The big real
SMS reali di personaggi reali
Tutto quello che è scomodo o triste per favore lo prendi, lo metti via e poi insieme lo nascondiamo dietro un bel lenzuolo di candida e superficiale spensieratezza. Qui nel tuo paesino felice, secondo un’infallibile e impercettibile meccanismo sociale, i problemi esistenziali, le gioie, l’infinita bellezza delle cose, i piccoli drammi quotidiani, le grandi riflessioni e i pensieri veloci sono banditi dai canali di comunicazione tradizionali. I pensieri infelici sono soffocati e va tutto bene. I pensieri felici sono invece incomprensibili follie. In una società che rifiuta ogni difetto, l’imperfezione e l’insoddisfazione diventano mostri relegati all’ombra, al silenzio, alla notte, alla solitudine. Un curioso clima di probizionismo del brutto e dell’infelice, in un epoca nella quale il concetto di privacy è rivoluzionato e in cui i reality show e i bloggers rivelano una sorta di saggezza perversa mettendo in mostra la semplicità del quotidiano con sfacciataggine e violenza. In questo contesto, THE BIG REAL resuscita una serie di frammenti di comunicazione parallela che contiene i pensieri – cattivi, dolci, graffianti – che sono stati censurati e sono andati a finire dentro gli SMS dei vostri telefoni cellulari. Queste parole nere su giallo vi appartengono, e allora prendetevele. Sono da mettere vicino al cesto della frutta, mentre il sole splende e voi siete felici.
THE BIG REAL, un progetto Algomas Arte Rivoluzionario di Francesco Cingolani e Manuele Baldoni.