Il y a deux jours j’ai commencé à travailler à une nouvelle recherche dans le domaine de l’architecture. L’expriment prend son nom d’un exercice que j’ai fait à l’école avec le Prof. Jacques Famery.
“Les gens chez eux” signifie travailler l’architecture avec les directs intéresses, c’est à dire les habitants et les usagers. Il ne faut pas confondre ceci avec l’architecture participative, qui a des mécanismes et une échelle très différents. Dans mon cas, ce qui m’intéresse est de développer des idées d’architecture et des petits projets avec des gens qui ne connaissent rien de ce domaine. Ces personnes ne connaissent pas les contraintes techniques, et sont donc libérés de toute condition.
Cette recherche prétend explorer le terrain perdu de l’imagination sans limites et naïve. L’architecte, comme l’ingénieur, aurais dans ce travail synergique un rôle de technicien et de conseiller, l’autre personne étant le concepteur. Les résultats sont souvent surprenant, et révèlent la frappante lucidité de ces “architectes non conventionnels” par rapport aux idées reçues et assumées comme inévitables de ceux qui ont reçu une formation technique.
Ci-dessus quelques images montrant une idée d’habitation que j’ai commencé à développer avec Carmen, qui décrit ainsi son projet:
“Por que vivir en algo cuadrado cuando siempre se ha podido jugar con las formas?. mi cuerpo no tiene esquinas esta lleno de volumenes y formas, las plantas no tienen esquinas sino formas redondeadas…. quiero que mi casa sea como mi cuerpo y como mis plantas.”
“Pourquoi habiter dans quelque chose de carré quand on a toujours su jouer avec les formes? Mon corps n’a pas d’angles droits, il est plein de volumes et de formes, les plantes n’ont pas d’angles droits mais des formes arrondis…je veux que ma maison soit à l’image de mon corps et de mes plantes.”
Expérimentation à poursuivre…