Cartographier l’impolitesse parisienne

Bon…le moment est venu pour moi de parler des parisiens.
Je suis italien et j’habite à Paris depuis maintenant 7 ans. Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point j’aime cette ville et que, pour l’instant, jamais je partirais d’ici parce que j’aime Paris Paris Paris…
Cela dit, il convient aussi de préciser que je ne connais pas bien le reste de la France, donc ce que je dirais ici ça ne concernera que Paris Paris Paris …

Depuis mon arrivée dans cette ville, j’ai eu l’impression que les gens ici n’était pas spécialement polis. Ils me disaient tous “Bonjour Monsieur” et “Au revoir” mais j’avais toujours l’impression de les déranger. Au début je me disais que je connaissais pas bien leur culture. Mais au fil des années, cette sensation s’est transformé en une conviction toujours plus forte du fait que à Paris il y a une forte concentration de personnes, disons le comme-ça, désagréables. Pendant des années je me suis retrouvé entouré par des personnes qui soutenais que les parisiens étaient des stressés, des gens pas sympas, des impolis, et à chaque fois je me trouvais à les défendre, à dire que ce n’était que des clichés, des questions de divergences culturels.
Bien, aujourd’hui je ne le fait plus. Je crois, finalement, que Paris est une très belle ville à forte concentration de personnes désagréables. Voilà c’est dit.

Or, si vous êtes d’accord avec moi, je vous invite à participer à cet expriment meipi.org/parisimpolie, un peu rigolo un peu sérieux, une tentative de cartographier cette impolitesse, d’individuer sur le plan les endroit ou vous en avez eu la perception. C’est très simple, il vous suffit juste de vous connectez à MEIPI. Si vous vous êtes déjà fait insulter par le boulanger du coin, ou par votre vendeur de journaux, ou bien si dans la rue ou au téléphone vous vous êtes fait agressé verbalement sans raisons, eh bien ce plan est fait pour que vous pussiez y partager votre vécu.

Mais surtout, si vous n’êtes pas d’accord, si vous croyez que les parisiens ne sont pas moins sympathiques que d’autres, je vous invite à me laisser vos commentaires, parce que en fait la question est bien loin d’être simple. Chez les gens et sur internet il y a un vrai débat autour de ce sujet. Il y a qui se demande “Pourquoi tant de PARISIENS sont si ODIEUX,EGOISTES ET ARROGANTS , comparés aux autres Français ?” mais il y a aussi qui essaye de le défendre, en disant que l’origine du problème est la vitesse de la capitale et la stress de ses habitants. D’autres encore utilise un argument dont moi aussi je me suis servi pour les justifier, c’est à dire les fameux codes de comportements. Mais enfin, je voudrais vous conseiller surtout d’aller lire ce superbe article du pianiste français Laurent de Wilde qui aborde le sujet de la politesse française d’une manière à mon avis magistrale; je me permet d’en reproduire ci-dessous la partie finale:

“L’arrogance française connue dans le monde entier ne serait-elle qu’une peur maladive d’être mal jugé et de se faire rouler par excès de naïveté ? Je vous laisse vous faire votre propre idée et vous laisse sur une nouvelle question. Vous avez surement remarqué ce dernier geste de courtoisie française d’usage quotidien dans le métro parisien : vous êtes dans un couloir à une vingtaine de mètres d’une porte, et voilà que gentiment quelqu’un qui sort vous la tient. Seulement la distance est grande, et la personne qui vous oblige est pressée, ça commence à faire longtemps qu’elle tient la porte alors vous pressez le pas, vous êtes impliqué sans avoir rien demandé dans un échange de politesses qui maintenant vous oblige à aller vite, mais vous n’y êtes pas encore…”

(vous trouvez l’article intégrale ici)

J’espère, avec ces réflexions, pouvoir animer un débat sur ce sujet qui m’est, depuis longtemps, particulièrement cher.

ARCHITECTURE IS NOT 2.0


Yo soy arquitecto – (y) ingeniero y trabajo en Paris, 7 rue Pecquay. En mi oficina se da una situación bastante curiosa que cada vez me resulta difícil de explicar a alguien que entre (un amigo, un cliente, y otros): es un espacio único, un open-space digamos, en donde todos trabajamos juntos. Somos unos 15 mas o menos. Las mesas están dividida por un pasaje linear. A la derecha somos nosotros de HDA_Paris y a la izquierda de ese pasillo esta Bernard Tschumi (BTuA). No, no trabajo para Tschumi, y no, HDA_Paris y Tschumi no son el mismo estudio de arquitectura. Nosotros somos una pequeña empresa de 7,8,9 personas con un jefe adorable (foto arriba) y nuestra estructura es completamente (y a veces lo juro, demasiado) horizontal. Nos han llamado los Bohemios de la arquitectura. Creo que cuando lo han dicho quieran insultarnos; aunque para mi fue algo muy positivo.

En fin, del otro lado del pasillo están los Tschumi, es decir las estrellas de la arquitectura.
Así que tengo dos ejemplo bastante contradictorio delante de mis ojos, y eso me suscita unas serie de reflexiones sobre el futuro de la arquitectura, y sobre todo de la figura del arquitecto.
Como @manufernandez describe muy claramente en este post, parece ser que “se acabaron los buenos tiempos de la arquitectura”. Con @urbanohumano los hemos llamado los dinosaurios de la arquitectura, con un paralelismo a los dinosaurios de la política italianas, estos políticos agarrados al pasado, destinados a la extinción y que que no se dan cuenta del nacimiento de una nueva generación de “bárbaros” (como dice Baricco) que traen una revolución cultural de grande proporciones. En la arquitectura quizás este pasando algo parecido. Diariamente veo exponentes de el “star system” de la arquitectura que se agarran a la defensa de los derechos de autores, de lo “no publicamos nuestro proyecto en los blogs”, arquitectos que ya no hablan de arquitectura si no de contactos y com com com. El arquitecto es como una multinacional discografica.
No pueden ser 2.0.

Pero ahora he llegado a la conclusión ante de la introducción. Todo esto nace por un post del muy interesante blog Ciudades a escala humana en donde ha salido este comentario de Andrès que ha dado origen a una discusion muy importante :
“Es curioso: cuantos buenos blogs sobre urbanismo y territorio, qué pocos (ninguno) sobre arquitectura, es para meditarlo.”
Y es lo que he hecho, meditarlo.
Lo que estoy intentando expresar no lo tengo muy claro, esto que escribo son más bien unas notas que, espero, van a provocar debate. Lo que creo es que los paradigmas de horizontalidad, de libre circulación, de link, de web 2.0 se aplican fácilmente al urbanismo, y hoy vemos blogs y investigaciones interesantes sobre web y ciudad, redes sociales virtuales y locales, y mucho mas. Para la arquitectura no puede ser lo mismo, el arquitectura no pude ser 2.0. Para que lo llegue a serlo tendrá que cambiar tan radicalmente que a lo mejor ni se llamara arquitectura.

La arquitectura está demasiado conectada con un sistema que tiende a dividir el productor del consumidor. El urbanismo también, pero la ciudad es un medio tan complejo que el urbanista no puede decir simplemente “esto (la ciudad) lo hago yo” (aunque bueno, no faltarían ejemplos en la historia). El arquitecto es un egocéntrico por definición y cultura. Desde sus estudios el arquitecto está acostumbrado en pensar en el, en sus gestos arquitectónicos, en su propiedad intelectual. La arquitectura es el resultado de una mezcla explosiva de creatividad, dinero y poder, que produce en muchos casos esos efectos conocidos de “delirio de omnipotencia” (Quien habla un poco francés puede leer mi I AM NOT JEAN NOUVEL). Hoy los cambios en la cultura y la informacion son radicales, y los star arquitectos se han quedado atras. Como todas las grande maquinas, la inercia es demasiado grande para responder a unos cambiamientos tan rápidos. Con IMAGINARIO, hemos dicho que la nueva arquitectura tendrá que tomar en cuenta las relaciones y la comunicación como nuevos materiales de construcción de los espacios. Estamos reflexionando sobre el concepto de arquitectura como contenedor vacio de actividades participativas o auto-generadas.

Mi intuición es que la idea de STAR ARQUITECTO, la noción del valor de los arquitectos como marcas (quiero un JEAN NOUVEL, quiero UN ZAHA HADID) va a desaparecer. Creo que los grandes arquitectos del futuro serán “les grand penseurs” (los grandes pensadores) de la arquitectura, que aplicaran teorías en el espacio físico, y que el proceso de construcción será necesariamente mas horizontal y participado.

Hyper-Local Internet

Voici la conclusion (la partie plus significative?) de notre (Imaginario) contribution à Hyperurbain2:

“A partir de ces réflexions nous avons souhaité fournir des pistes d’action pour l’utilisation des nouvelles technologies finalisées à la transformation et à l’amélioration de nos villes. Nous pouvons affirmer qu’il s’agit d’un véritable phénomène culturel qui prétend transformer l’espace physique par des expériences dans l’espace télématique, en traduisant les modèles virtuels en langage « présentiel » de la réalité. Ce mouvement encore multiforme et non organisé semblerait être alimenté par le rêve d’une ville capable de retrouver cette vitalité et ces libertés qui aujourd’hui semblent rester limitées au monde virtuel.”

De suite, la presentation de demain.

2.1 La modernité liquide et « les barbares »

Extrait de la contribution de IMAGINARIO pour Hyperurbain:

La notion de « modernité liquide » a été utilisée par Bauman pour décrire l’époque contemporaine au sens de liquéfaction et déstructuration de la société. Ce concept est particulièrement adapté pour décrire la vision de la transformation d’une modernité « solide », stable e répétitive vers une modernité « liquide », flexible e inconstante. Dans ce mode liquide les structures sociales ne durent pas assez longtemps pour se solidifier et elles ne fonctionnent plus comme référence pour les comportements humains. Cette nouvelle modernité est caractérisée par la fragmentation des vies et elle exige aux individus d’être flexibles et capables de changer d’endroit, d’emploi, de valeurs. Dans ce sens, les pensées de Bauman soulignent tous ces aspects de notre société qui la rendent inquiète et tendue, comme la perte des repères sécurisant et la globalisation de l’industrie et de la culture de la peur.

D’autre part, Alessandro Baricco décrit dans « Les Barbares » une véritable « mutation génétique » de la dernière génération. Celle qu’on peut appeler la génération d’Internet semble avoir reconstruit un nouveau vocabulaire culturel et éthique. Ces barbares n’ont pas d’âme et changent (d’endroit) sans-arrêt, leur vie ne trouvant un sens que dans le « passage » d’un point à l’autre. Ils respirent avec « les branchies de Google » et ils vivent dans le monde physique avec une approche intelligemment déduite à partir de la virtualité d’internet, c’est-à-dire par une multiplication de « systèmes passants »[5].