Architecture de la décroissance…

decroissance

Dans le dernier mois, notre travail For All the Cows a été pas mal publié et ce fait nous a permis de rentrer en contact avec des personnes et des blogs intéressants qui ont fait pas mal avancer nos réflexions. Entre elles, vendredi à Paris nous avons rencontré  Louis, ingénieur génie urbain et étudiant d’architecture à Lyon, qui voudrait travailler, lui aussi, sur l’idée de décroissance en architecture.
Avec ce post nous voulons rassembler des liens et des références utiles à ce sujet.

Dans For All The Cows (PDF ci-dessus) nous essayons de voir comment traduire la notion de décroissance en architecture. Le projet a été initialement inspiré par les écrits de Serge Latouche, en particulier par l’article “Pour une société de décroissance” qui commence ainsi:

“Mot d’ordre des gouvernements de gauche comme de droite, objectif affiché de la plupart des mouvements altermondialistes, la croissance constitue-t-elle un piège ? Fondée sur l’accumulation des richesses, elle est destructrice de la nature et génératrice d’inégalités sociales. « Durable » ou « soutenable », elle demeure dévoreuse du bien-être. C’est donc à la décroissance qu’il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif.”

Il y a quelque jours, dans le blog complexitys j’ai formulé la question suivante:

Alors, peut-on penser à une architecture de la décroissance? La question est difficile. Pour l’instant, on nous a bien vendu l’idée d’une architecture durable, mais comme Serge Latouche explique avec une logique irrépréhensible, le développement ne peut pas être durable, pour le simple fait que notre planète est limitée et non infinie. Il y en a alors qui commencent à mettre des points d’interrogation. Non plus “Architecture Durable” mais “Architecture Durable???” – superbe texte en espagnol de la journaliste Ethel_Baraona dans lequel on lit cette phrase prise d’un entretien de José Manuel Naredo “Nous en sommes exactement au même point qu’il y a 10 ans, parce que nous avons conservé toute cette mythologie de la croissance et parce que l’idée de la durabilité a été traité de manière trompeuse.”
D’autre part, le collectif #thinkark propose de re-penser la figure de l’architecte, et en particulier ils parlent souvent de ces architectes qui ne construisent pas.
Les CTRLZ – le nom vient de la combinaison de touche logicielle utilisée quand on commet une erreur et on veut “revenir en arriéré” – suivent ce même discours, en proposant avec leurs projets non seulement des bâtiment mais un modèle de vie différent, basé sur les relations, l’autoproduction, la vision de l’architecture comme acte politique. Des thèmes surement pas nouveau, mais qui semblent être particulièrement d’actualité en époque de crise économique et, en même temps, de révolution numérique (”La communication est architecture”).

Effectivement, la question de la décroissance en architecture est très compliquée. Si l’architecture se limite à la construction, il est évident qu’elle ne peut que produire de la croissance. C’est pourquoi j’ai envie de citer parmi les références pour une architecture de la décroissance, le mouvement d’avant-garde né en Espagne nommé #thinkark, qui propose de repenser le métier de l’architecte à l’époque de la révolution digitale e des la crise économique. #thinkark pense que l’architecture n’est pas que de la construction, ou bien que la construction de l’architecture et des espaces ne peut pas seulement dépendre de la matière – espaces hybrides et sensibles.

Bien sur, notre système capitaliste en agonie, essaye d’appliquer aux idéaux écologiques les mêmes notions de croissance, soit de surconsommation – Louis nous parlait de technocratie – : c’est comme-ça qu’on obtient les villes à consommations zéro dans le désert ou les architectures spectacles.

mazdar1

Masdar City. Projet de Foster and Partners.

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Je liste ci-dessous, de façon un peu libre et aléatoire certains autres références utiles pour la décroissance de l’architecture”.

1 / Ecosistema Urbano, agence d’architecture de Madrid qui travail avec une méthodologie d’acupuncture urbaine (petites interventions ponctuels, ils ne construisent du bâtiment que si nécessaire). Ils pensent que l’architecture n’est pas que le construit, mais elle se fait aussi par la culture, la communication, le social. Ci-dessous une image de leur Ecoboulevard (arbre d’air?), projet que je définirais socio-climatique…:)

ecoboulevard_eu

2 / Ethel Baraona Pohl, web-journaliste, à suivre sur son blog, sur arkinet et aussi sur twitter.

3 / Meipi – espaces collaboratifs, cartographie citoyenne  hyperlocal, parce que l’architecture de la décroissance ne peut qu’être participative.

4 / Ager – Agri, un autre projet sur l’autoproduction

5 / Boiteaoutils et Transit-city, deux blog sur l’architecture et la ville à suivre.

6/ complexitys, blog de l’agence HDA | Hugh Dutton Associés qui parle souvent de starchitectes et d’une nouvelle utilisation de la technologie contre la standardadisation de l’architecture – projet DANCING WITH NATURE -.

7 / Guerrilla gardening, un mouvement d’activisme politique, utilisant le jardinage comme moyen d’action environnementaliste, pour défendre le droit à la terre, la réforme agraire, la permaculture.

8 / sur twitter, des gens à suivre: @immaginoteca @urbanohumano @ctrlzarch @ecosistema @urban_

9 / Basurama, collectif espagnol sur la réutilisation créative des déchets.

Your father is now following you on twitter /// BUON COMPLEANNO uuuuuuuuu

Come già detto, Francesco Cingolani vive e lavora a Parigi.
Pero’ è nato a @montecanepino.
Suo padre @ivocingolani gli manda spesso pacchi pieni di prelibatezze della sua terra. Allora Francesco Cingolani per provare a sdebitarsi, qualche mese fa, gli ha regalato un iPod e un conto twitter.



Qualche mese più tardi, che è oggi, approfitto del compleanno di @ivocingolani per fargli gli auguri e per festeggiare i suoi 84 followers. Il successo è stato veloce e sorprendente.
Alla fine twitter è molto semplice, e’ come un SMS, pero’ pubblico (e questo fa pensare a #thebigreal ). Inoltre l’originalità dei temi twittati da Ivo gli ha fatto riscuotere successo subito: agricoltura, campagna, mare, piante, il lento scorrere delle stagioni…tutti questi temi messi dentro un canale cosi’ frenetico e nuovo come twitter…
A me sembra un mix esplosivo, molto bello, e che è molto interessante, oltre che a livello personale, anche per le mie ricerche.
E’ da molto infatti che mi interesso a possibili canali di mediazione fra la tradizione e la tecnologia, fra internet e la lentezza…a questa cosa che non so come chiamare ma che e’ espressa nitidamente dal bellissimo progetto DONKIJOTE: un bellissimo mulo carico di tecnologie di comunicazione per internet che va in giro per la spagna, e che ho avuto la fortuna di incrociare, in un certo senso, con meipi al centro Laboral quest’estate.



Intorno a mio padre si è creata tutta una rete di conoscenze nuove, fatta di nodi anche localizzati sul terrirorio – @fabiocurzi e @iomanuele per esempio – e anche altra gente non ben situata, o che addirittura vive all’estero.
Vorrei citarne alcuni: @immaginoteca – che sono io – @ctrlzarch @sophiemargot @baronerampant @ethel_baraona @urbanohumano e ancora tanti altri…Oggi tutti loro o quasi hanno fatto gli auguri via twitter a mio padre e li ringrazio!!

Inoltre, volevo anche dire che quando penso che ho degli amici e colleghi con i quali lavoro e scambio idee quotidianamente tramite twitter, a me fa un po’ strano…Per esempio, ultimamente, ho fatto questo con gente che non ho praticamente mai visto!
Ma per mio padre, che quando è nato non c’era manco la TV, la sensazione deve essere ancora più forte no?
In ogni caso Twitter ci permette soprattutto a me e a lui di condividere il nostro quotidiano, e questo per me e’ bellissimo.
– mai sentito parlare di arte quotidiano? –

Non scambiamo solo mail, lettere e pensieri, ma abbiamo proprio questa sensazione di condividere le nostre quotidianità, le cose piccole e a volte anche stupide, il che genera questa cosa…come l’avevano chiamata?
Ah, ecco….AMBIENT AWARENESS….chi sapesse tradurlo in italiano sarebbe il benvenuto!

Insomma, buon compleanno a Ivo ma pure a tutti quanti gli altri.
Se le foto che vedete vi fanno pensare a un mondo di cui avete voglia di sentire parlare, vi invito allora a seguire @ivocingolani su twitter, ecco. ///

Questo piccolo testo che pubblico a mo’ di regalo, e’ il secondo della settimana nello stile auguri eccetera…
L’avevo fatto per Massimo qui (in francese pero’).
Da tempo si è sviluppata in rete un’attenzione particolare a tutti questi fenomeni che sostituiscono con beni immateriali a costo zero degli oggetti che tradizionalmente vengono acquistati (in questo caso i regali)….
Se siete fra quelli che pensano di cambiare il mondo, _ è una cosa da tenere a mente, insieme alla teoria della decrescita di Serge Latouche e al pensiero strambo di qualche architetto che non vuole più soltanto costruire, costruire, costruire…


Kaléidoscope de Jacques Famery: la forme EST la structure



Je vous présente ici la chaise Kaleidoscope de Jacques Famery, composée d’une seule feuille de matériau découpée et roulé sur elle. Une chaise sans structure, ou bien sans décoration: la forme EST la structure.

Et oui, on voit plus les demoiselles que ce sur quoi elles sont assise. Jacques Famery nous explique que elles “étaient volontairement ainsi. Cela correspondait à une attitude critique de 68, puisque la transparence des objets était la manière voulue de les faire oublier….pas les demoiselles évidemment…..mais les objets et la consommation.”

L’auteur de ce siège nous explique aussi les problèmes liés à la fabrication: “Le développement du système (divers sièges, tables et étagères ) à été produit par Herman Miller international ( USA ), suite à une défection de Steiner France qui n’était pas en mesure d’assurer le projet, en raison de quoi, j’ai provoqué la rupture du contrat que nous avions amorcé avec ce fabricant français.”



Jacques Famery, dont j’avais déjà parlé ici, aussi enseignant et créateur d’architectures, a aussi participé au projet pour le Champ de Mars à Paris, mis au point 1972 en collaboration avec Andrea Branzi e le groupe ARCHIZOOM de Florence. Ce projet représente “la première proposition pour une architecture à façades végétales, et cela non pas pour des raisons seulement spectaculaires ( JE NE SUIS PAS NOUVEAU ), mais pour des nécessités avant tout…rationnelles, du fait notamment que ce site protégé, interdisait l’architecture d’expression contemporaine tandis que l’époque l’y obligeait….. c’était vraiment une idée NOUVELLE.
Le projet avait paru dans CREE, numéro de Juin 1972, à la suite de l’article de J. Famery “Propositions pour l’utilisation de quelques places perdues ou, le design fonctionnaliste c’est la pollution de l’environnement”.

Sur complexitys est disponible une entretien avec Jacques Famery.

APERTURE URBANE

Os presento aqui un texto que estamos trabajando con los de #thinkark para una convocatoria en Milano sobre URBAN HYBRIDATION.

URBAN APERTURE >
<
POROSITY AS A NEW MODEL FOR HYBRID PUBLIC SPACES >

Topics
# Urban Pore/porosity
# Hybrid typologies of public urban spaces
# Hybridization design strategies and case-study in urban, landscape or architectural design

Abstract
Desde hace aproximadamente 20 años, la revolución de las comunicaciones producida por Internet ha afectado de forma substancial nuestra forma de relacionarnos con el mundo. Esto ha producido, entre otros efectos, una corrupción de la oposición tradicionalmente reconocida entre real y virtual. Se nos presenta así un nuevo paradigma que dibuja la realidad como un sistema complejo de relaciones entre la capa « presencial » (física) y la virtual. Los arquitectos y los urbanistas ya no pueden prescindir de esta nueva realidad aumentada que hemos traducido, en el ámbito urbano, con la expresión « espacios públicos híbridos ».

Esta hibridación de los espacios es solo una expresión de un cambio radical más amplio que nos traslada desde un sistema analítico (orden y separación) a otro sintético (complejidad, conexión, permeabilidad). En un sistema caracterizado por una alta capacidad de comunicación, si el espacio se vuelve una realidad mixta de presencia y virtualidad, de la misma manera la separación entre espacio privado y público se vuelve obsoleta.

En esta teoría de la permeabilidad urbana es fundamental el concepto de filtro urbano, es decir un nuevo dispositivo (¿tecnológico? ¿arquitectónico? ¿social? ¿cultural?) capaz de gestionar las conexiones privado/público, presencial/virtual, en un sistema donde los canales no se presentan por separado si no que son comunicantes – APERTURE -. En este modelo, el espacio público se define como aquel en el que la información puede circular libremente. Dicha información pública está formada por las comunicaciones de los canales privados tamizados por los filtros urbanos. Desde nuestra visión la función de filtro non puede ser automatizada: solo las personas, a través de su sensibilidad y sus emociones, pueden resolver esta función de discernimiento.

Nuestra teoría permitiría pasar de una visión tecnocéntrica hacia una antropocéntrica, restituyendo al hombre a su posición natural de espiritualidad y de inteligencia.

Referencias:
THE BIG REAL
Percorsi emotivi
Meipi